Dans cet imagier tout carton tendre et poétique pour les tout-petits, une ribambelle d’animaux se déplacent avec grâce dans la nature. Du renard roux à la baleine bleue, les enfants prendront plaisir à observer ces animaux en liberté. À chaque page, une phrase courte mais sensible et musicale raconte ce que l’animal fait dans son environnement. Ainsi le tout-petit découvre tout à la fois le plaisir des mots et des images (l’animal, en gros plan à gauche, est à retrouver dans son décor en page de droite).
« Ce matin, Archibald a raté son match. Marguerite, elle, a bien réussi. »
Dans cette nouvelle histoire, Archibald se sent tout petit parce qu’il a perdu au tennis. Pourtant, il s’entraîne beaucoup, mais sans résultat, pense-t-il. À sa maman, il confie même qu’il n’est « vraiment pas doué ». Partant tous deux en promenade, Maman interroge alors son garçon : « crois-tu que cet oiseau n’est pas doué parce qu’il ne sait pas nager ? Que ce papillon n’est pas doué parce qu’il ne sait pas chanter ? Que ce pommier n’est pas doué parce qu’il ne sait pas voler ? »
Archibald comprend ainsi que chacun est doué pour quelque chose et qu’il porte en lui ce qu’il aime vraiment. Il suffit de le découvrir et c’est justement ce qu’il va faire !
« Ma première maison, je ne m’en souviens pas, mais je sais qu’elle n’était vraiment pas grande. »
Cette première maison qu’évoque Archibald est le ventre de sa mère. Sa maison d’aujourd’hui, il y vit avec ses parents et sa petite sœur, et il l’aime portes et fenêtres grandes ouvertes et parfois, au contraire, calfeutrée pour mieux se serrer les uns contre les autres. Archibald aime découvrir les maisons de ses amis et il en fait ici l’inventaire : il y a celle d’Hector très décorée, et celle de Sam plus bricolée, la péniche d’Ulysse, la caravane de Noé… Mais au fond, c’est la sienne qu’il préfère, pas pour sa taille ni sa hauteur, juste pour ceux qui l’attendent à l’intérieur.
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